La politique de l'emploi en 1990
- 29 mai 1991
- Dares Résultats N°11
Au cours de l'année 1990, 1,45 million de personnes ont été embauchées ou sont entrées en stage grâce à l'un des dispositifs de la politique de l'emploi.
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Au cours de l'année 1990, 1,45 million de personnes ont été embauchées ou sont entrées en stage grâce à l'un des dispositifs de la politique de l'emploi.
Dans le cadre du dispositif des contrats emploi-solidarité, 225 500 salariés ont été embauchés entre février et décembre 1990 sur un contrat de travail à durée déterminée et à mi-temps par des collectivités territoriales, des établissements publics ou des associations.
Dans le cadre du dispositif des contrats emploi-solidarité 122 500 salariés ont été embauchés entre février et août 1990 sur un contrat de travail à durée déterminée et à mi-temps par des collectivités territoriales, des établissements publics ou des associations.
Le nombre global d'entreprises concernées augmente de 1,99 % et celui de leurs salariés de 2,14 %. Du fait de l'existence d'accords de groupe, le nombre d'entreprises couvertes est plus important que celui des accords.
En fin d'année, les mesures destinées aux jeunes représentent ensemble 230 000 emplois, contre 47 000 pour les formules destinées aux adultes.
À la fin de l'année 1989, 7 000 entreprises représentant 1,4 million de salariés appliquaient un accord d'intéressement. Le montant global est estimé à 7 milliards de Francs pour 1,4 million de salariés bénéficiaires. Le montant individuel moyen s'élevait à 4 930 F (+ 11 %).
Depuis quelques années, il existe deux dispositifs destinés à favoriser le reclassement des salariés dont l'emploi est supprimé, les congés de conversion et les conventions de conversion.
Plus de quatre embauches aidées sur dix ont été directement induites par les aides. L'exonération pour la première embauche favorise le développement de l'entreprise.
Entre 1986 et 1988, la population des stagiaires s'est féminisée et rajeunie : la part des femmes est passée de 56 % à 63 % ; la part des plus jeunes c'est-à-dire les moins de 19 ans, de 26 % à 35 %.
En 1995, une première enquête auprès d’entreprises utilisatrices du contrat initiative emploi avait montré que si le CIE avait un impact limité sur le niveau des embauches, il permettait l’accès à l’emploi de personnes qui, spontanément, n’auraient pas été recrutées.