Les conflits du travail en 2004
- 8 novembre 2005
- Dares Analyses N°45.1
En 2004, le nombre de jours de grève continue de baisser dans le secteur privé. Pourtant, le nombre de grévistes reste proche de celui de l’année précédente.
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En 2004, le nombre de jours de grève continue de baisser dans le secteur privé. Pourtant, le nombre de grévistes reste proche de celui de l’année précédente.
Le motif le plus souvent invoqué est le motif économique.
En 2003, la participation aux élections aux comités d’entreprise a atteint 63,8 % des inscrits. Elle diminue de 0,6 point par rapport à 2001.
Fin 2004, plus de 130 accords de branche avaient été signés en application de la ont souhaité laisser de larges options ouvertes, le champ d’intervention de la négociation a cependant été élargi.
Dans le secteur privé, les conflits localisés du travail ont fortement diminué en 2002 et 2003.
La situation économique s'est progressivement améliorée en France depuis le printemps 1993 et la reprise économique s'est affirmée au début de 1994 : le PIB a progressé de + 1,7 % au premier semestre.
En 1993, les conflits du travail repassent au-dessus de la barre du demi million de journées non travaillées. Les grèves ont été moins fréquentes mais plus longues, avec une absence presque totale de conflits généralisés.
2 560 000 salariés (soit moins d'un salarié sur cinq) ont été couverts par un accord d'entreprise ou d'établissement. Avec environ 6 100 accords conclus en 1993, l'activité conventionnelle d'entreprise ou d'établissement baisse de 4 % de moins qu'en 1992.
En 1992, les demandes de licenciement de représentants du personnel augmentent d'un cinquième. Les autorisations délivrées par les inspecteurs du travail croissent également, mais un peu moins vite.