Les délégués syndicaux au 31 décembre 1985
- 26 août 1986
- Dares Indicateurs N°17
Au 31 décembre 1985 sur 34 513 établissements de 50 salariés et plus, 19 815 soit 57,4 % possédaient au moins un délégué syndical
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Au 31 décembre 1985 sur 34 513 établissements de 50 salariés et plus, 19 815 soit 57,4 % possédaient au moins un délégué syndical
La durée hebdomadaire effective du travail s'établit en moyenne à 39,0 heures pour l'ensemble des salariés, 39,10 heures pour les ouvriers et 38,85 heures pour les employés
L'année 1985 est marquée par l'apparition de la SNCF dans le champ des comités d'entreprise (les élections de 1983 à la SNCF avaient été annulées). Le recul de la CGT et de la CFDT se poursuit.
En octobre 1984, sur 865 entreprises de travail temporaire, 388 - soit près de 40 % - avaient été créées avant 1975. Parmi les agences, au nombre de 2 640, 704 existent sous la même raison sociale depuis 1975 au moins.
Depuis le début de l'année, près de sept ouvriers sur dix travaillent de 38 à 39 h par semaine. Cette proportion était un peu plus faible en 1985 (66 %). La répartition des employés selon la durée du travail est très stable : huit employés sur dix travaillent de 38 à 39 heures par semaine.
Le salaire minimum interprofessionnel de croissance - le SMIC - a été instauré par la loi du 2 janvier 1970 , se substituant au SMIG (salaire minimum garanti), afin d'assurer aux salariés dont les rémunérations sont les plus faibles une participation au développement économique de la Nation
En 1983, les primes représentaient en moyenne 12,4 % de la masse salariale de l'ensemble des établissements et 13 % de celle des établissements ayant versé des primes. Leur part dans la rémunération s'est accrue dans le premier cas de 2 points et de 1,5 point dans le deuxième par rapport à 1977.
Globalement, le salaire mensuel moyen de l'ensemble des salariés atteint 7 682 F. D'octobre 1984 à octobre 1985, les gains ouvriers progressent au même rythme que les salariés des catégories non ouvrières (respectivement 6,1 % et 6,2 %).
En 1985, fait sans précédent depuis 1953, les salaires n'ont augmenté que de 5,3 %. Par ailleurs, le salaire minimum interprofessionnel de croissance, dont le niveau est resté inchangé depuis le 1er juillet 1985, progresse sur l'année de façon identique à l'année précédente (+6,9 %).