Formation et insertion des jeunes : l'essor de l'alternance se poursuit en 1997
- 7 octobre 1998
- Dares Résultats N°44.1
Avec une hausse de près de 9 % par rapport à 1996, l’essor des contrats de formation en alternance se poursuit en 1997.
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Avec une hausse de près de 9 % par rapport à 1996, l’essor des contrats de formation en alternance se poursuit en 1997.
En 1996, un peu plus de deux ans après leur entrée en contrat de qualification, 61,8 des jeunes ont obtenu un diplôme ou une validation de leur formation.
Les quelques 38 000 dispensateurs de formation continue ont réalisé, en 1996, 36,7 milliards de francs de chiffre d’affaires.
En 1996, le suivi d’une cohorte de chômeurs dans huit zones d’emploi montre que si l’âge, la qualification et le sexe demeurent fortement discriminants dans le processus d’insertion ou de réinsertion professionnelle, l’importance de ces facteurs varie selon le marché local de l’emploi.
En 1995, en moyenne, 20 % environ des contrats en alternance (apprentissage, qualification, adaptation) sont rompus avant leur terme.
Deux ans après un congé individuel de formation commencé en 1994, 55 % des bénéficiaires disent en avoir ressenti les effets directs sur leur carrière.
L'évolution observée entre 1993 et 1995 semble indiquer une certaine désaffection pour la pratique du bilan de compétences telle que la prévoyait la loi de 1991.
Dix-huit mois après leur entrée en contrat emploi-solidarité ou en stage d'insertion et de formation à l'emploi, les situations des bénéficiaires depuis leur retour sur le marché du travail reflètent des trajectoires qui s'inscrivent dans la continuité des parcours antérieurs.
Le droit au congé individuel de formation, inscrit dans la loi de 1971 sur la formation professionnelle continue, permet à tout salarié de suivre, à titre individuel, des actions de formation rémunérée.
Avec près de 200 000 nouveaux contrats signés en 1996, l'essor de l'apprentissage, amorcé en 1993, se poursuit.