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Perte d'emploi et passage par le RMI

En 1996, à côté des régimes d’assurance chômage et de solidarité, le RMI joue le rôle d’un dernier volet d’indemnisation du chômage.

Il participe à la couverture du chômage pour environ 10% des demandeurs d’emploi. 

L’admission des chômeurs au RMI procède d’un mécanisme de filtrage induit par les règles des dispositifs en amont. Deux types opposés de chômeurs ont, par exemple, vocation à se retrouver au RMI : le chômeur de très longue durée ayant épuisé tous ces droits à indemnisation et le jeune actif exposé à un chômage récurrent qui lui interdit de se constituer des droits. Pour le premier, plutôt âgé, les chances de retour à l’emploi sont faibles ; des handicaps importants gênent sa recherche d’emploi. Le second, plus proche du marché du travail, reste moins longtemps dans le dispositif, mais sa sortie se fait plus souvent vers un emploi précaire et mal rémunéré.