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Les primes versées en 1991

Les résultats de l'année 1991 sont peu différents de ceux des années précédentes. La proportion de primes dans la rémunération brute globale est voisine pour les différentes catégories socioprofessionnelles. Elle s'élève en moyenne à 14,5 %.

En 1991, les salariés du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 14,5 % de leur rémunération sous forme de primes. Celles-ci ont été versées à cadence mensuelle à hauteur de 6,5 % et à périodicité différente à hauteur de 8,0 %.

La répartition entre primes mensuelles et non mensuelles diffère sensiblement selon les catégories : c'est chez les ouvriers (7,9 %) et les agents de maîtrise (7,6 %) que la part des primes mensuelles est la plus importante. Les cadres touchent les primes mensuelles les plus faibles (3,8 %). A l'inverse, leur part de primes non mensuelles est la plus élevée (10,5 %) et celle des ouvriers la plus basse (6,2 %).

En moyenne, un salarié gagnait 10 422 F en octobre 1991 ; ce gain inclut les primes mensuelles mais exclut les primes qui ne sont pas versées mensuellement. Si on rajoute au gain moyen mensuel le douzième des primes non mensuelles versées en 1991, la rémunération brute mensuelle s'élevait à 11 328 F.

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