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Le devenir des personnes sorties par anticipation d'un contrat emploi consolidé (CEC)

Fin 1997, plus d’un tiers des contrats emplois consolidés (CEC) conclus entre 1993 et 1996 avaient été interrompus alors que, dans son principe, le CEC est un dispositif d’aide à l’emploi non marchand dont la durée peut aller jusqu’à cinq ans.

La fin anticipée d’un CEC peut déboucher soit sur un recrutement par l’employeur du CEC, soit sur une sortie de l’organisme vers l’emploi, le chômage ou l’inactivité.

Selon une enquête menée auprès des employeurs et concernant les personnes sorties par anticipation du dispositif en 1996, un quart de ces personnes sont maintenues dans le même organisme avec un autre contrat. Ces salariés, plus souvent bénéficiaires d’un CEC à durée indéterminée et à temps complet, étaient plus fréquemment employés par une collectivité territoriale ou un établissement public, souvent sur un poste d’employé administratif. La fin prématurée d’un CEC dans une association correspond plus rarement à un recrutement en interne.

Les personnes dont le CEC a été rompu, et qui ne sont plus dans le même organisme, étaient plutôt en CDD à temps partiel et souvent sur un poste de services aux personnes. Elles sont plus âgées. Toujours selon les employeurs, 30 % des anciens CEC non recrutés occupent un emploi. 

Au total, on peut avancer, avec prudence du fait des limites de l’enquête, qu’après une sortie anticipée de CEC, près d’un bénéficiaire sur deux est en formation ou en emploi, les autres se répartissent entre chômage et inactivité.