Quels risques psychosociaux chez les salariées de l’aide à domicile ?
- 1 octobre 2021
- Dares Analyses N°53
Cette étude propose d’identifier les risques psychosociaux des salariées des métiers de l’aide à domicile relativement aux autres salariées.
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Cette étude propose d’identifier les risques psychosociaux des salariées des métiers de l’aide à domicile relativement aux autres salariées.
Contraintes physiques, pratique du télétravail, insécurité socio-économique, risques psychosociaux... Un an avant le début de la crise sanitaire et économique liée au Covid-19, dans un contexte de baisse du chômage, comment ont évolué les conditions de travail des salariés ?
54 % des travailleurs ont eu une relative stabilité des conditions de travail par rapport à l’avant-crise sanitaire et 32 % ont eu des conditions de travail en partie dégradées.
Boulangers, aides à domicile, conducteurs, caissiers... 4,6 millions de salariés du secteur privé ont encouru un risque de contamination durant la crise sanitaire en continuant d’apporter à la population les services indispensables à la vie quotidienne.
En France, hors professions médicales, ce sont 4,6 millions de salariés du secteur privé, appartenant à 17 professions, qui ont continué à travailler sur site durant la crise sanitaire pour continuer à apporter les services indispensables à la vie quotidienne.
Les conditions de travail en France se caractérisaient en 2010 par une intensité du travail équivalente à la moyenne des pays européens mais des salariés plus souvent exposés à un manque d’autonomie, à des exigences émotionnelles et à des conflits de valeur.
Les changements organisationnels ont concerné quatre salariés sur dix en 2013. Ils peuvent être un facteur d’insécurité pour les salariés, du public comme du privé, et contribuer à dégrader leur santé mentale.
Les salariés des très petits établissements (1 à 9 salariés) ne sont pas plus exposés aux risques physiques que ceux des plus grandes unités, sauf pour les vibrations et la conduite sur la voie publique.