Les marchés du travail européen et américain dans la crise
- 16 janvier 2015
- Document d'études N°189
La crise qui a éclaté en 2007 a durement éprouvé les marchés du travail européen et américain.
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La crise qui a éclaté en 2007 a durement éprouvé les marchés du travail européen et américain.
Au troisième trimestre 1997 comme au trimestre précédent, le secteur privé a créé 30 000 emplois. Le rythme des créations d'emplois, qui s'était accéléré au printemps, apparaît donc stabilisé. Le secteur tertiaire demeure très dynamique.
Au cours du troisième trimestre 1997, l'emploi salarié a progressé au même rythme qu'au trimestre précédent : + 32 000 emplois après + 31 000 au second trimestre (soit + 1 % en rythme annuel). L'amélioration qui s'est amorcée à l'automne 1996 se confirme mais ne s'accélère pas.
En 1996, l'activité économique avait enregistré des à-coups conjoncturels très accusés. Depuis la fin de 1996, l'évolution du PIB marchand non agricole apparaît plus régulière. Il progresse de 1,1 % au deuxième trimestre 1997 par rapport au trimestre précédent.
L'amélioration de la conjoncture de l'emploi se trouve confirmée et accentuée au deuxième trimestre. Le volume des créations d'emploi dans le secteur privé a en effet doublé : + 35 800 emplois après + 17 400 au premier trimestre.
En 1996, les salariés du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 13,8 % de leur rémunération sous forme de primes. Les primes mensuelles représentent 6,6 % de la rémunération totale. Elles évoluent au même rythme que le salaire de base.
En 1996, près de 300 000 personnes ont été embauchées dans le cadre de Contrats initiative emploi. Les employeurs dont d'abord des entreprises du secteur tertiaire (68 % des embau- ches), ainsi que de très petits établissements. Ces caractéristiques se sont renforcées en 1996.
Les salariés des entreprises d'insertion sont majoritairement des hommes, relativement jeunes, d'un faible niveau de formation. Avant leur embauche par l'entreprise d'insertion la plupart, soit ont connu un emploi stable puis le chômage, soit ont enchaîné des emplois précaires.
En octobre 1996, dans les petits établissements, le gain mensuel moyen brut est de 10 855 francs pour un travail à temps plein, soit 8,5 % de moins que dans les établissements de 10 salariés et plus. Une femme y gagne en moyenne 17 % de moins qu'un homme.
Le premier trimestre 1997 se situe dans le prolongement de la fin de l'année 1996, confirmant les premiers signes d'amélioration enregistrés en matière d'emploi et de chômage.