Les attitudes des Français à l'égard du chômage, de son indemnisation et des politiques d'emploi au début 1998
- 5 septembre 1998
- Dares Résultats N°39.2
Au début de 1998, les Français sont moins pessimistes face au chômage et à ses évolutions.
9 résultats
Au début de 1998, les Français sont moins pessimistes face au chômage et à ses évolutions.
La mise en œuvre des nouvelles grilles de classification dites « à critères classant » en 1990 ne bouleverse pas la hiérarchie des emplois dans les entreprises et a peu d’effets sur la masse salariale, même lorsque les délégués syndicaux y sont associés.
Depuis 1985, l’enquête CREDOC sur les « Conditions de vie et aspirations des Français » permet de suivre l’opinion des Français sur le chômage et les politiques de l’emploi.
En 1997, près de six femmes au foyer sur dix déclarent qu’elles aimeraient avoir un emploi.
Le nombre de jours de grève (hors fonction publique) a atteint, en 1996, moins d’un demi-million.
La dépense pour l'emploi (DPE) s'élève en 1989 à 201,4 milliards de francs, en augmentation de 0,5 % en francs courants, mais, pour la première fois, en diminution de 3,0 %.
Dans l'ensemble, l'opinion attache une grande importante à l'action des pouvoirs publics pour lutter contre le chômage, mais 77 % des personnes interrogées pensent que les mesures mises en oeuvre sont peu ou pas du tout efficaces. Seuls 21 % les jugent " assez efficaces ".
Au titre de 1989. les entreprises (ou établissements) ont déposé 5 793 accords dans les Directions Départementales du Travail et de l'Emploi. Pour 1988, il n'y en avait eu que 5 085.
En 1989, on a décompté dans les entreprises à peine plus de 900 000 journées individuelles non travaillées (JINT) : 800 000 pour les conflits localisés et 104 000 pour les conflits généralisés. En volume, la conflictualité est donc en recul par rapport à l'année précédente.