Les relations de travail dans un contexte de réformes institutionnelles
- Le 4 décembre 2017
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Le 10 novembre 2017, Muriel Pénicaud, ministre du Travail lançait la concertation sur l’apprentissage. La Dares propose un état des lieux et des éléments de diagnostic de cette voie de formation.
En 2015, 1,3 % des entreprises de 10 salariés et plus du secteur marchand non agricole déclarent avoir connu un ou plusieurs arrêts collectifs de travail, soit un taux équivalent à celui de 2014. Ces entreprises emploient 24 % des salariés du champ.
En 2016, 288 700 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés, 275 300 dans le secteur privé et 13 400 dans le secteur public. Cela représente une hausse de 1,9 % par rapport à 2015 (1,2 % dans le privé et 19,4 % dans le public).
En 2014, dans un contexte de croissance économique modérée, la dépense nationale pour la formation professionnelle continue et l’apprentissage s’élève à 31,6 milliards d’euros.
La mise en place de ce programme a permis d’augmenter significativement la proportion de jeunes en contrat d’apprentissage.
L’enquête visait à analyser la relation entre les salariés et la direction au sein des entreprises (représentants, intensité du dialogue social …).
Ces résultats confirment l'idée que les contrats de travail aidés (contrat d'adaptation et contrat de qualification débouchent plus fréquemment sur un emploi, même si cela résulte pour partie d'une sélection préalable à l'entreprise.
Après avoir sensiblement décru entre 1980 et 1984, le nombre des contrats d'apprentissage enregistrés par le Ministère du Travail connaît depuis cette date une croissance continue.
En 1988, un peu plus d' 1,2 million de journées individuelles non travaillées (J.LN.T.I) pour fait de grève ont été dénombrées dans les entreprises : 1,1 million pour les conflits localisés et 150 000 journées pour les conflits généralisés.