Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2015
- 9 novembre 2017
- Dares Résultats N°072
Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail s’élèvent à 122 milliards d’euros (Md€) en 2015, soit 5,6 points de PIB.
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Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail s’élèvent à 122 milliards d’euros (Md€) en 2015, soit 5,6 points de PIB.
En 2016, au-delà de 55 ans, les salariés seniors travaillent plus à temps partiel que les plus jeunes. Une petite partie de ce temps partiel recouvre des situations de cumul emploi-retraite.
En 2016, le nombre de personnes en emploi s’est accru de 255 000 en France (hors Mayotte). 205 000 emplois salariés, dont 82 000 dans l’intérim, ont été créés en net dans les secteurs marchands non agricoles, contre un maximum de 108 000 pour les années 2008 à 2015.
En 2014, les demandeurs d’emploi et les dispensés de recherche d’emploi âgés de 50 ans ou plus percevaient plus souvent une allocation chômage que les plus jeunes, essentiellement parce qu’ils étaient plus souvent indemnisables par l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
En 1992, plus de 90 000 personnes âgées de 50 ans et plus ont bénéficié d'une des mesures de la politique de l'emploi offertes à des publics adultes, soit près des 7 % de l'ensemble des bénéficiaires.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE et âgés de plus de 50 ans, est passé de 336 000 fin décembre 1982 à 367 000 fin décembre 1992, soit une augmentation de 9,1 % à comparer à celle de l'ensemble des DEFM : + 43,7 %.
Fin 1992, 175 700 bénéficiaires de préretraites de 55 à 59 ans étaient indemnisés par l'Unedic pour le compte de l'Etat (FNE). Au cours de l'année, 50 300 d'entre eux sont entrés dans les dispositifs généraux de préretraite.
En 1992, des employeurs du secteur non marchand ont signé 600 000 contrats emploi-solidarité avec des jeunes en difficulté ou des adultes chômeurs de longue durée, soit 142 000 de plus qu'en 1991. A la fin décembre, 357 000 salariés étaient employés sur un CES.
Les entreprises utilisatrices sont en majorité de petites unités du secteur tertiaire. Les entreprises ayant embauché par le biais de " l'exo-jeunes " sont tendanciellement plus petites, appartiennent plus souvent au secteur secondaire et en particulier au BTP (18 %).