Les mouvements de la main-d'œuvre en 1986
- 7 juin 1987
- Dares Analyses N°56
Dans les établissements de 50 salariés et plus comme pour l'ensemble des établissements, l'évolution de l'emploi salarié a été plus favorables en 1986 qu'en 1985.
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Dans les établissements de 50 salariés et plus comme pour l'ensemble des établissements, l'évolution de l'emploi salarié a été plus favorables en 1986 qu'en 1985.
En 1986, les conflits collectifs du travail ont été à l'origine d'un peu plus d'un million de journées individuelles non travaillées. Ce chiffre est parmi les plus bas depuis de nombreuses années. Il dépasse cependant celui de 1985 en raison des grèves de décembre 1986 du secteur public.
Le 31 janvier 1987 marque la fin du plan d'urgence pour l'emploi des jeunes. Conçues pour dynamiser l'embauche des jeunes par les entreprises et conjuguer l'accès à l'emploi et la formation, elles offraient trois modalités d'exonération des cotisations sociales aux entreprises.
Par ordonnance du 17 juillet 1986, le gouvernement a mis en place un dispositif d'urgence destiné à faciliter l'embauche des jeunes. Les embauches qui ont bénéficié de ces dispositions s'élèvent à 947 565 (chiffre provisoire, hors D.O.M.) du 1er mai 1986 au 31 janvier 1987.
Du 1er mai au 31 janvier 1987, le plan d'emploi a permis l'embauche ou l'entrée en entreprise de 947 565 jeunes pour la France métropolitaine, dont 109 872 au cours du mois de janvier
Depuis le 1er mai, le plan d'emploi des jeunes a permis l'embauche ou l'accueil en entreprise de 718 738 jeunes au total, dont 132 426 au cours du mois de novembre 1986. Le flux d'embauche du mois de novembre est chaque année en retrait de 25 % par rapport au mois d'octobre
Le plan d'emploi des jeunes a permis l'embauche ou l'accueil en entreprise de 189 119 jeunes au cours du mois d'octobre, ce qui porte le total depuis le 1er mai à 586 312. Fin octobre, 174 189 stagiaires TUC ont été rémunérés.
En septembre, 168 430 jeunes ont été embauchés ou accueillis en entreprise grâce au plan pour l'emploi des jeunes. Depuis le 1er mai, ils sont donc 397 193.
En 1985, elle atteint 171,5 milliards de francs, soit une augmentation de 13,1 % en francs courants et de 6,9 % en francs constants par rapport à 1984. Sur ces trois dernières années, la Dépense pour l'emploi représente une masse équivalente à un peu plus de 3,5 % du PIB.
L'ensemble des mesures de formation en alternance (apprentissage, contrats d'adaptation ou de qualification et stages d'initiation à la vie professionnelle) a permis l'embauche de 32 079 jeunes en août au lieu de 36 152 en juillet.