Évaluation du suivi mensuel personnalisé mis en place par l'ANPE en 2006
- 18 décembre 2012
- Document d'études N°175
Dans cette étude, nous évaluons l’effet du suivi mensuel personnalisé (SMP) sur les trajectoires des demandeurs d’emploi.
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Dans cette étude, nous évaluons l’effet du suivi mensuel personnalisé (SMP) sur les trajectoires des demandeurs d’emploi.
54,8 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont sur le marché du travail en 2011 : 45,5 % occupent un emploi et 9,3 % sont au chômage.
En 2011, en France métropolitaine, 52 000 résidents des zones urbaines sensibles (Zus) ont été embauchés en contrat unique d’insertion (CUI), représentant 12,7 % du total des entrants en CUI (+2 points par rapport à 2010).
En 2011, 444 000 contrats uniques d’insertion ont été signés, dont 391 000 dans le secteur non marchand et 53 000 dans le secteur marchand. 285 000 sont des nouvelles embauches et 159 000 sont des reconductions de contrats précédemment conclus.
Six demandeurs d’emploi sur dix déclarent être entrés en contrat aidé principalement parce qu’ils ne voulaient pas « rester sans rien faire », voulaient « améliorer leur situation financière » ou n’avaient pas d’autres propositions d’embauche.
Entre 2008 et mi-2011, 41 000 jeunes ont signé un contrat d’autonomie dans les trente-cinq départements où le dispositif a été déployé.
En 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans résident en France métropolitaine, représentant 10 % de la population en âge de travailler. 30 % d’entre eux sont nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne, et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique.
Six mois après la fin de l’aide de l’État associée à leur contrat, 70 % des salariés sortis d’un contrat aidé du secteur marchand en 2010 sont en emploi. Leur insertion dans l’emploi passe souvent par le maintien chez l’employeur, plus fréquent après un CDI ou un contrat long.
Les fils et filles d’immigrés sont souvent d’origine ouvrière : selon l’enquête Trajectoires et Origines de 2008, deux descendants d’immigrés sur trois avaient un père ouvrier lorsqu’ils avaient 15 ans contre 39 % seulement des personnes sans ascendance directe immigrée (« population majoritaire »).