Moindre recours au chômage partiel en 1995
- 9 décembre 1996
- Dares Indicateurs N°52.3
En 1995, la conjoncture s'est améliorée par rapport à 1993 et le recours au chômage partiel comme alternative au licenciement a beaucoup diminué.
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En 1995, la conjoncture s'est améliorée par rapport à 1993 et le recours au chômage partiel comme alternative au licenciement a beaucoup diminué.
La durée hebdomadaire du travail est en très légère hausse par rapport au début du troisième trimestre 1996. Elle s'établit, en moyenne, à 38,92 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,83 heures pour les non-ouvriers et à 39,04 heures pour les ouvriers.
Du point de vue du marché du travail, le troisième trimestre 1996 se situe tout à fait dans le prolongement des trois précédents : l'emploi salarié reste depuis un an pratiquement stable dans une contexte de faible croissance économique et le chômage continue à augmenter.
En octobre, le nombre des demandeurs d'emploi en fin de mois (inscrits à l'ANPE, catégorie 1) s'élève à 3 100 800 en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une baisse de 0,4 % par rapport à septembre.
La durée hebdomadaire effective du travail est en légère hausse par rapport au début du troisième trimestre 1996 ; elle s'établit à 38,93 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,85 heures pour les non-ouvriers et à 39,05 heures pour les ouvriers.
Les effectifs des chômeurs indemnisés et les dépenses d'allocations de chômage sont liés à la réglementation mais aussi à l'évolution quantitative et la structure du chômage.
En septembre, le nombre des demandeurs d'emploi en fin de mois (inscrits à l'ANPE, catégorie 1) s'élève à 3 112 800 en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une hausse de 0,9 % par rapport à août.
La durée hebdomadaire du travail est stable par rapport au début du deuxième trimestre 1996. Elle s'établit, en moyenne, à 38,91 heures pour J'ensemble des salariés, à 38,82 heures pour les non-ouvriers et à 39,03 heures pour les ouvriers.
Le deuxième trimestre 1996 est marqué par un recul de l'activité économique. Dans ce contexte particulièrement défavorable, le niveau global de l'emploi salarié privé demeure stable.
La diversité des marchés locaux du travail dessine une géographie qui permet de mieux identifier les risques des territoires (ici les zones d'emploi) face au chômage.