Licenciements de salariés protégés de 2001 à 2003 : le motif économique prédominant, toujours et encore
- 19 septembre 2005
- Dares Analyses N°38.3
Le motif le plus souvent invoqué est le motif économique.
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Le motif le plus souvent invoqué est le motif économique.
Entre juillet 2002 et décembre 2004, un peu plus de 200 000 jeunes ont été embauchés dans le cadre du dispositif « Soutien à l’emploi des jeunes en entreprise ».
Pour promouvoir l’emploi des travailleurs âgés, les pays d’Europe du Nord ont mis en place des dispositifs qui influent sur les pratiques des entreprises.
En 2004, 29 400 personnes sont entrées dans des dispositifs publics d’accompagnement des restructurations,soit une augmentation de 12 % par rapport à 2003.
La convention d’assurance-chômage a instauré en juillet 2001 le Programme d’Aide au Retour à l’Emploi (PARE).
En 2003, les conditions d’accès aux dispositifs de préretraites ont été durcies avec la réforme des retraites et les objectifs du plan national d’action pour l’emploi qui visent à favoriser le maintien des plus âgés sur le marché du travail.
En 2002, l’effort de la nation en matière de formation professionnelle et d’apprentissage s’amenuise encore : avec 1,43 % de la richesse nationale, il retrouve un niveau proche de celui de 1988.
Les jeunes qui ont terminé leurs études depuis au plus dix années se répartissent très inégalement dans les différents secteurs du tertiaire.
La présente étude dresse un panorama de ces dispositifs, à partir des exemples de six pays européens : Finlande, Suède, Danemark, Pays-Bas, Allemagne et Royaume-Uni.
Né de la pratique des entreprises dans les années 1980, le bilan de compétences est devenu un droit suite à la loi du 31 décembre 1991 sur la formation professionnelle.