Apprentissage et alternance en 1996
- 20 août 1997
- Dares Résultats N°34.4
Avec près de 200 000 nouveaux contrats signés en 1996, l'essor de l'apprentissage, amorcé en 1993, se poursuit.
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Avec près de 200 000 nouveaux contrats signés en 1996, l'essor de l'apprentissage, amorcé en 1993, se poursuit.
Les salariés des associations intermédiaires sont le plus souvent des femmes, relativement jeunes et d'un niveau de formation peu élevé. Avant leur entrée dans une association, la plupart connaissent une situation d'emploi précaire ou un passage par le chômage.
Au cours de l'année 1996, 6 724 000 contrats d'intérim ont été signés, occupant en moyenne 285 000 intérimaires en fin de mois et correspondant à un volume de travail de 291 000 personnes employées à temps plein.
Les dépenses pour la formation des salariés se maintiennent tant dans le secteur public que dans le secteur privé, ainsi que les dépenses pour les jeunes en première insertion sur le marché du travail. Celles en faveur des demandeurs d'emploi reculent.
En 1995, les intérimaires ont fourni un volume de travail correspondant à 292 000 emplois à temps plein, accompli au cours des 6 300 000 missions de l'année. En moyenne, l'intérim a ainsi occupé environ 274 000 personnes à la fin de chaque trimestre.
En 1995, 5 000 organismes, soit un organisme de formation continue sur cinq, ont dispensé des formations à des jeunes sous contrat d'alternance (contrat de qualification, d'adaptation ou d'orientation).
Le contrat initiative emploi, fondé sur un abaissement substantiel du coût du travail, constitue aujourd'hui l'outil principal de la politique d'aide à la réinsertion des demandeurs d'emploi durablement exclus du marché du travail ou rencontrant de graves difficultés.
Du 1er janvier au 30 novembre 1988, plus de 420 000 jeunes ont été recrutés sur l'une des formules de formation en alternance : 276 000 en stage d'initiation à la vie professionnelle, 89 000 en contrat d'adaptation et 56 000 en contrat de qualification.
Le nombre de contrats de travail temporaire signés trimestriellement est en progression régulière depuis trois trimestres : de l'ordre de 30 % comparé au même trimestre de l'année précédente et, en particulier 32,1 % pour le second trimestre de 1988.
Le travail temporaire, après avoir connu une longue période de croissance (1972-1980), puis une période plus courte de régression (1981-1984) due à la conjoncture économique et aux modifications de la législation, a vu augmenter son activité de façon soutenue en 1985 et 1986.