Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2014
- 5 décembre 2016
- Dares Résultats N°072
Légère hausse des dépenses d’indemnisation du chômage.
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Légère hausse des dépenses d’indemnisation du chômage.
56,6 % des salariés concernés par la hausse du Smic sont des femmes, et même près de 64 % dans les entreprises de 500 salariés ou plus, alors qu’elles représentent moins de la moitié des salariés, y compris dans les grandes entreprises.
Pour la première fois depuis 1990, l'année 1996 se caractérise par une baisse des effectifs des titulaires d'un contrat aidé dans le secteur non marchand. En fin d'année, 410 000 person- nes occupent un tel emploi, soit 34 000 de moins que fin 1995.
En 1996, près de 300 000 personnes ont été embauchées dans le cadre de Contrats initiative emploi. Les employeurs dont d'abord des entreprises du secteur tertiaire (68 % des embau- ches), ainsi que de très petits établissements. Ces caractéristiques se sont renforcées en 1996.
2,9 millions de personnes bénéficiaient d'un des dispositifs spécifiques de politique d'emploi à la fin de 1996. A court terme, au sein de ces dispositifs, les retraits d'activité agissent davantage sur, le chômage que les aides à l'emploi marchand.
La dépense pour l'emploi est estimée pour 1995 à 291 milliards de francs, soit une baisse de 2,7 % en francs constants (0,2 % du PIB) qui prolonge celle amorcée l'année précédente.
En 1995, le réseau des PAIO et des missions locales améliore ses contacts avec les jeunes, le nombre de contacts dépassant 1 100 000.
En 1992, plus de 90 000 personnes âgées de 50 ans et plus ont bénéficié d'une des mesures de la politique de l'emploi offertes à des publics adultes, soit près des 7 % de l'ensemble des bénéficiaires.
En 1992, des employeurs du secteur non marchand ont signé 600 000 contrats emploi-solidarité avec des jeunes en difficulté ou des adultes chômeurs de longue durée, soit 142 000 de plus qu'en 1991. A la fin décembre, 357 000 salariés étaient employés sur un CES.
Les entreprises utilisatrices sont en majorité de petites unités du secteur tertiaire. Les entreprises ayant embauché par le biais de " l'exo-jeunes " sont tendanciellement plus petites, appartiennent plus souvent au secteur secondaire et en particulier au BTP (18 %).