La revalorisation du SMIC et ses effets de diffusion dans l'échelle des salaires sur la période 2000-2005
- 26 juin 2006
- Dares Résultats N°27.1
Entre le dernier trimestre 1999 et le dernier trimestre 2005, le Smic horaire a progressé de 29,3 %.
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Entre le dernier trimestre 1999 et le dernier trimestre 2005, le Smic horaire a progressé de 29,3 %.
En mai 1993, 13,3 % des ouvriers et 10, 9 % des employés ont perçu un relèvement de leur salaire de base. Ces chiffres rompent avec la tendance à la baisse enregistrée ces derniers mois.
Globalement, la conflictualité décroît depuis plus d'une décennie. Ainsi, sur la période 1982 - 1992, le nombre moyen de jours de grève a été de 1,1 million par an. Il était de 3,3 millions entre 1971 et 181.
Les augmentations accordées sont au même taux pour tout le personnel dans près de 45 % des cas. La proportion de salariés augmentés est plus sensible à la conjoncture que l'augmentation moyenne par salarié.
La durée hebdomadaire effective du travail est en baisse par rapport au début du premier trimestre 1993. Elle s'établit, en moyenne, à 38,92 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,85 heures pour les non-ouvriers et à 38,98 heures (moins de 39 heures) pour les ouvriers.
En octobre 1992, le gain moyen mensuel brut d'un salarié, primes mensuelles comprises, s'élève à 10 816 F. En moyenne, un ouvrier gagne 8 134 F, un employé 8 728 F, un agent de maîtrise, un technicien, un dessinateur 11 974 F et un cadre 21 812 F.
La durée hebdomadaire effective du travail est stable par rapport à celle enregistrée début janvier 1991. Elle s'établit, en moyenne, à 38,96 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,86 heures pour les nonouvriers et 39,08 heures pour les ouvriers.
Avec moins de 700 000 journées non travaillées, cette année 1990 ne se contente pas de franchir un nouveau palier dans le processus de baisse régulière de la onflictualité, elle fait date : jamais en effet le niveau des grèves n'avait atteint un tel étiage depuis 1946.