Polarisation sur les marchés du travail : quelles réalités ?
- 30 novembre 2018
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Notes de la MAR
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Notes de la MAR
Conformément à la loi du 3 décembre 2008, le nouveau groupe d’experts indépendants nommé en mai 2013 livre ici son analyse du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) et son avis sur son évolution.
Au 1er janvier 2018, près de 2 millions de salariés des entreprises du secteur privé ont bénéficié de la revalorisation du Smic horaire, soit 11,5 % des salariés.
Dans les entreprises de 10 salariés ou plus de l’ensemble du secteur privé hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) augmente de 0,3 % au 3e trimestre 2018 et de 1,5 % sur un an.
Fin mars 2018, 17,9 % des salariés du privé travaillent à temps partiel et 82,1 % travaillent à temps complet dans les entreprises de 10 salariés ou plus, hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales.
88 % des salariés (hors intérim) sont en contrat à durée indéterminée (CDI) et 12 % en contrat à durée déterminée (CDD) en 2017. Cette part de CDD dans l’emploi salarié a augmenté fortement entre 1982 et 2002, puis plus modérément.
Les trajectoires salariales des individus rémunérés au voisinage du Smic constituent une question centrale pour la dynamique salariale en général et pour le pilotage du salaire minimum en particulier.
Dans l’ensemble des entreprises des secteurs principalement marchands hors agriculture, les effectifs salariés diminuent de 0,1 % sur le troisième trimestre 2008 et augmentent de 0,4 % sur un an.
En 2005, dans les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur concurrentiel, 84 % des salariés ont perçu des primes et compléments de salaire.
En 2006, dans le secteur privé et semi-public, la rémunération brute mensuelle d’un salarié à temps complet s’élève en moyenne à 2 583 euros (+2,7 % par rapport à 2005) et le salaire moyen net de tous prélèvements à 1 941 euros (+2,0 %).