Les contrats uniques d'insertion et les emplois d’avenir. Une forte baisse des recrutements en 2017
- 29 novembre 2018
- Dares Résultats N°054
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En constante progression depuis la fin des années 1990, l’usage des outils informatiques, messageries et réseaux continue de se généraliser dans le quotidien d’une majorité de salariés, s’accompagnant de modifications notables sur leurs conditions de travail.
88 % des salariés (hors intérim) sont en contrat à durée indéterminée (CDI) et 12 % en contrat à durée déterminée (CDD) en 2017. Cette part de CDD dans l’emploi salarié a augmenté fortement entre 1982 et 2002, puis plus modérément.
À la fin du 1er trimestre 2018, le nombre de bénéficiaires d’emplois aidés en France métropolitaine s’élève à 1,21 million, en baisse de 98 000 par rapport au 4e trimestre 2017.
L’enquête Surveillance Médicale des expositions aux risques professionnels 2009-2010, conçue et réalisée par le Ministère du travail, est entrée en 2009 dans le cadre des grandes enquêtes statistiques reconnues par le conseil national de l’information statistique (CNIS).
En 2011, en France métropolitaine, 52 000 résidents des zones urbaines sensibles (Zus) ont été embauchés en contrat unique d’insertion (CUI), représentant 12,7 % du total des entrants en CUI (+2 points par rapport à 2010).
En 2011, 444 000 contrats uniques d’insertion ont été signés, dont 391 000 dans le secteur non marchand et 53 000 dans le secteur marchand. 285 000 sont des nouvelles embauches et 159 000 sont des reconductions de contrats précédemment conclus.
En 2011, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi et tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B et C) a augmenté de 223 000.
Six demandeurs d’emploi sur dix déclarent être entrés en contrat aidé principalement parce qu’ils ne voulaient pas « rester sans rien faire », voulaient « améliorer leur situation financière » ou n’avaient pas d’autres propositions d’embauche.