Conditions de travail et précarité dans l'emploi
- 8 juillet 2009
- Dares Analyses N°28.2
Les CDI craignant de perdre leur emploi cumulent de nombreux risques dans leur travail.
7 résultats
Les CDI craignant de perdre leur emploi cumulent de nombreux risques dans leur travail.
D’un trimestre à l’autre, le nombre moyen d’heures supplémentaires déclarées par salarié à temps complet diminue de -11,0 % au 1er trimestre 2009 par rapport au 4ème trimestre 2008.
Si 37 % des salariés ont des horaires « normaux », près de deux salariés sur trois travaillent selon des horaires que l’on qualifie habituellement « d’atypiques ».
Les entreprises de services aux particuliers, le commerce et quelques secteurs industriels de main-d’œuvre emploient de fortes proportions de salariés rémunérés sur la base du Smic.
En juillet 2008, la hausse du SMIC horaire a touché 14,1 % des salariés des entreprises non agricoles et hors secteur de l’intérim. Ont ainsi bénéficié de cette revalorisation 2 190 000 personnes, hors apprentis, dont 940 000 à temps partiel.
Dans leurs négociations visant à revaloriser les bas salaires, les branches conventionnelles tendent en général à instaurer des salaires minima garantis plutôt qu'à refondre leur classification salariale.
Les salariés au SMIC représentaient 8,6% de l'ensemble des salariés au 1er juillet 1992, proportion identique à celle relevée un an plus tôt. Cette stabilité s'explique en partie par la diminution des effets de la renégociation des bas salaires.