Évolution des salaires de base et conditions d’emploi dans le secteur privé au 3e trimestre 2017. Résultats provisoires
- 10 novembre 2017
- Dares Indicateurs N°073
10 résultats
Les différentes études s’accordent sur un effet légèrement positif du CICE sur les marges des entreprises, sur la masse salariale globale, ainsi que sur les salaires individuels, notamment pour les travailleurs les plus qualifiés (TEPP et LIEPP).
En 2014, dans le secteur privé et les entreprises publiques, la rémunération brute mensuelle moyenne des salariés en équivalent temps plein (EQTP) s’est élevée à 2 957 euros et le salaire moyen net de tous prélèvements sociaux à 2 225 euros.
Les résultats ne mettent pas en évidence d’effet significatif du CICE sur la dynamique des salaires de base depuis 2013 (que ce soit au niveau de l’entreprise ou par catégorie socioprofessionnelle).
L’enquête visait à analyser la relation entre les salariés et la direction au sein des entreprises (représentants, intensité du dialogue social …).
En 1997, environ un salarié sur six, soit 2,8 millions de personnes, occupent des emplois à bas salaire (salaires inférieurs ou égaux aux 2/3 du salaire médian).
La durée hebdomadaire effective du travail reste stable par rapport au début du troisième trimestre 1997. Elle s'établit, en moyenne, à 38,87 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,80 heures pour les non-ouvriers et à 38,96 heures pour les ouvriers.
En avril 1997, le gain moyen mensuel brut d'un salarié travaillant sur la base d'un équivalent temps plein, primes mensuelles comprises, s'élève à 11 950 F. Il est de 11 720 F dans l'industrie (y compris la construction) et de 12 130 F dans le tertiaire.
La durée hebdomadaire du travail reste stable par rapport au début du deuxième trimestre 1997. Elle s'établit, en moyenne, à 38,89 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,81 heures pour les non-ouvriers et à 39,00 heures pour les ouvriers.
En décembre 1996, les ouvriers et les employés ont été moins nombreux à bénéficier d'une hausse de leur salaire de base, et les augmentations accordées sont plus faibles. Mais en contrepartie, le délai entre deux augmentations a nettement diminué.