Les mouvements de main-d'œuvre au 2e trimestre 2004
- 27 avril 2005
- Dares Indicateurs N°17.2
Au deuxième trimestre 2004, la rotation de la main-d’œuvre, hors intérim, continue à augmenter dans les établissements d’au moins dix salariés.
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Au deuxième trimestre 2004, la rotation de la main-d’œuvre, hors intérim, continue à augmenter dans les établissements d’au moins dix salariés.
En 2003, le processus de réduction de la durée du travail prend fin. Il ne concerne plus qu’un nombre restreint de salariés dans des entreprises de petite taille.
En 2003, au creux du cycle conjoncturel, le turnover diminue dans les établissements de 10 salariés ou plus sous l’effet conjugué d’une baisse des embauches et des sorties d’emploi.
En 2002, l’effort de la nation en matière de formation professionnelle et d’apprentissage s’amenuise encore : avec 1,43 % de la richesse nationale, il retrouve un niveau proche de celui de 1988.
Au premier trimestre 2004, la rotation de la main-d’œuvre continue d’augmenter dans les établissements de 10 salariés ou plus, prolongeant la tendance du trimestre précédent.
Au quatrième trimestre 2004, la durée hebdomadaire collective moyenne du travail est stable à 35,6 heures.
Dès la première loi Aubry, il est apparu que le passage à 35 heures allait poser des problèmes spécifiques aux entreprises de 20 salariés ou moins (TPE), si bien qu’une application décalée de deux ans de la nouvelle durée légale fut décidée.
Les effectifs salariés dans les secteurs concurrentiels restent stables sur le quatrième trimestre 2004 mais progressent de 0,3 % sur un an.
Cet audit porte sur les méthodes de gestion et la correction des anomalies de l’Enquête sur les Mouvements de Main-d’œuvre (EMMO).