En 2003, l'indemnisation des chômeurs progresse, le chômage non indemnisé aussi
- 1 mars 2005
- Dares Résultats N°10.2
Le marché du travail continue de se détériorer en 2003 sous l’effet du ralentissement économique persistant depuis 2001.
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Le marché du travail continue de se détériorer en 2003 sous l’effet du ralentissement économique persistant depuis 2001.
Lancé au mois de décembre 1994, pour une période expérimentale d'un an, le chèque-emploi-service recouvre le même champ que le dispositif d'incitation à la création d'emplois familiaux mis en œuvre en 1992.
Après avoir connu une vive croissance en 1992, année de la mise en place du dispositif d'incitation à la création d'emplois familiaux, la population des employeurs a continué à se développer à un rythme soutenu au cours des deux années suivantes.
Malgré l'amélioration économique, les Français continuent d'afficher, en début 1995, une forte inquiétude vis-à-vis du chômage. Une large majorité de Français (61 %) continue à croire que le chômage va encore augmenter.
Selon l'Unedic, 2 375 000 demandeurs d'emploi ont été indemnisés en moyenne chaque mois en 1993 et en 1994, soit 62,5 % et 59 % des demandeurs d'emploi de catégorie 1, 2, et 3 inscrits à l'Anpe ou dispensés de recherche d'emploi, respectivement en 1993 et en 1994.
Selon l'Unedic, 2 220 755 demandeurs d'emploi ont été indemnisés en moyenne par mois en 1992 soit 64 % des demandeurs d'emploi de catégorie 1, 2 et 3 inscrits à l'ANPE ou dispensés de recherche d'emploi.
Face à la dégradation de l'emploi en 1992, les Français sont de plus en plus inquiets et pessimistes sur l'évolution du chômage : 87 % des personnes interrogées pensent que le nombre des chômeurs va encore augmenter pendant plusieurs années.
Composée d'environ 500 000 ménages, la population des employeurs familiaux déclarés a enregistré au cours du premier trimestre 1992, période de lancement du dispositif d'incitation, une augmentation nette de 30 000 employeurs.