Évolution de l'emploi salarié au troisième trimestre 1996
- 9 décembre 1996
- Dares Indicateurs N°50.1
L'emploi salarié se tasse ce trimestre : - 0,1 %. En dépit d'une conjoncture économique peu favorable, le tertiaire parvient à créer 14 000 emplois.
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L'emploi salarié se tasse ce trimestre : - 0,1 %. En dépit d'une conjoncture économique peu favorable, le tertiaire parvient à créer 14 000 emplois.
Avec près de six millions de jours de grève, quatre dans la Fonction publique et deux dans le secteur privé et semi-public, l'année 1995 contraste avec les années précédentes.
Le deuxième trimestre 1996 est marqué par un recul de l'activité économique. Dans ce contexte particulièrement défavorable, le niveau global de l'emploi salarié privé demeure stable.
La diversité des marchés locaux du travail dessine une géographie qui permet de mieux identifier les risques des territoires (ici les zones d'emploi) face au chômage.
Malgré la faiblesse de la croissance, l'emploi salarié est resté stable au deuxième trimestre 1996. Les créations d'emplois dans le secteur tertiaire (+ 37 000) compensent les pertes dans la construction (- 10 000) et dans l'industrie (- 24 000).
La part des salariés à temps partiel se développe depuis le début des années quatre vingt-dix dans les établissements de 10 salariés et plus, selon l'enquête trimestrielle ACEMO. Cette évolution s'est accentuée à partir de la seconde moitié de l'année 1993.
Porté par des mesures de politiques d'emploi incitatives, le travail à temps partiel s'est développé à un rythme accéléré depuis 1992, et concerne désormais plus de 16 % des salariés.
Destinés aux demandeurs d'emploi de longue durée et aux personnes en grande difficulté, les contrats emploi-solidarité et les stages d'insertion et de formation à l'emploi regroupent en moyenne près de 40 % des entrées dans l'ensemble des mesures de politique d'emploi.
L'emploi salarié est resté stable au cours du premier trimestre 1996. C'est le deuxième trimestre consécutif de stabilité alors que, en moyenne, chacun des trois premiers trimestres de 1995 avait enregistré la création de 46 000 emplois (+ 0,3 %).
Au premier trimestre 1996, la situation du marché du travail reste difficile : en raison de l'essoufflement de la reprise de l'activité économique, l'emploi salarié privé stagne. Le nombre d'entrées dans les dispositifs de la politique de l'emploi, notamment les CES, a baissé.