Le chômage partiel en 1998
- 12 janvier 2000
- Dares Indicateurs N° 02.2
En 1998, du fait d’une conjoncture économique favorable, le recours au chômage partiel a fortement diminué.
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En 1998, du fait d’une conjoncture économique favorable, le recours au chômage partiel a fortement diminué.
Depuis 1993, le recours au chômage partiel est en diminution tendancielle : on est ainsi passé de 24 millions de journées demandées en 1993 à 7,4 millions en 1997.
Après une période d'amélioration de la conjoncture en 1994-1995, au cours de laquelle le recours au chômage partiel avait diminué de 15,5 millions de journées indemnisables en 1994 à 9,7 millions en 1995, l'année 1996 a été moins favorables.
En 1995, la conjoncture s'est améliorée par rapport à 1993 et le recours au chômage partiel comme alternative au licenciement a beaucoup diminué.
La part des salariés à temps partiel se développe depuis le début des années quatre vingt-dix dans les établissements de 10 salariés et plus, selon l'enquête trimestrielle ACEMO. Cette évolution s'est accentuée à partir de la seconde moitié de l'année 1993.
En France comme en Allemagne, le chômage partiel, outil de gestion du temps de travail parmi d'autres, est employé par les entreprises comme un instrument destiné à parer aux incertitudes. Les conditions de sa négociation et de sa mise en œuvre sont par contre variées.
L'activité des centres de bilans de compétences a connu en 1994 une évolution contrastée. Le nombre de bilans est resté stable tandis que celui des heures déclarées s'est nettement élevé (+ 28 %).
Pour ne pas licencier lorsqu'elles rencontrent des difficultés d'ordre conjoncturel, les entreprises françaises et allemandes peuvent notamment réduite la durée du travail ou interrompre temporairement leur activité sans rompre le contrat de travail de leurs salariés.
Encore essentiellement féminin, le travail à temps partiel prend de plus en plus d'importance. Il a augmenté de 20 % entre 1991 et 1994, et concerne 15 % des actifs.
En 1993, face à une conjoncture particulièrement dégradée, l'utilisation du chômage partiel comme alternative au licenciement a été massivement pratiquée. Le nombre de journées indemnisables est passé de 11 à 24 millions, chiffre jamais atteint auparavant.