Quels risques psychosociaux chez les salariées de l’aide à domicile ?
- 1 octobre 2021
- Dares Analyses N°53
Cette étude propose d’identifier les risques psychosociaux des salariées des métiers de l’aide à domicile relativement aux autres salariées.
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Cette étude propose d’identifier les risques psychosociaux des salariées des métiers de l’aide à domicile relativement aux autres salariées.
Contraintes physiques, pratique du télétravail, insécurité socio-économique, risques psychosociaux... Un an avant le début de la crise sanitaire et économique liée au Covid-19, dans un contexte de baisse du chômage, comment ont évolué les conditions de travail des salariés ?
54 % des travailleurs ont eu une relative stabilité des conditions de travail par rapport à l’avant-crise sanitaire et 32 % ont eu des conditions de travail en partie dégradées.
À caractéristiques identiques (personnelles, professionnelles, conditions de travail, etc.), les femmes reçoivent nettement plus souvent de tels reproches, notamment quand elles ont des enfants de moins de 18 ans.
Dans le secteur privé, la plupart des expositions des salariés aux contraintes physiques ont baissé entre 1994 et 2017, à l’exception du bruit.
11 % des salariés exposés au moins 2 heures par semaine à un bruit supérieur à 85dB sont des femmes.
Les salariés qui sont en emploi en 2013 et qui présentent une santé altérée sont 83 % à être en emploi trois ans plus tard, contre 89 % des personnes en bonne santé.
En 2013, les contraintes physiques dans le travail concernent plus particulièrement les salariés de l’agriculture, de la construction et de la fonction publique hospitalière.
En 2010, les salariés en France déclarent une intensité du travail équivalente à la moyenne des 27 pays de l’Union européenne.
Entre 2005 et 2013, pour les salariés de France métropolitaine, les changements organisationnels ont repris et les contraintes de rythme de travail se sont accrues, après la relative stabilisation enregistrée entre 1998 et 2005.