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Les primes versées en 1989

En 1989, les salariés du secteur privé et semi-public touchent en moyenne 14,9 % de rémunération sous forme de primes. Celles-ci sont versées à cadence mensuelle à hauteur de 6,6 % et à périodicité différente à hauteur de 8,3 %.

La proportion de primes dans la rémunération brute globale est voisine pour les différentes catégories socio-professionnelles. Elle s'élève en moyenne à 14,9 % : 14,1% pour les ouvriers, 15,3 % pour les employés, 16,2% pour les agents de maîtrise et les techniciens et 15,3 % pour les cadres.

Le poids des primes non mensuelles dans la rémunération brute est d'autant plus élevé dans un secteur donné que le gain moyen dans ce secteur est lui-même élevé: organismes financiers (17,3 %), production de pétrole et de gaz naturel (17 %), chimie de base (11,9 %). A l'inverse, les salariés de l'industrie du cuir et de la chaussure et ceux du textile et de l'habillement ont les gains moyens mensuels les plus faibles. Ils touchent en outre les primes non mensuelles les plus faibles (respectivement 4,8 % et 5,6 %).

Toutefois. il existe des secteurs comme le commerce de détail alimentaire où les primes non mensuelles atténuent la faiblesse relative du gain moyen mensuel.

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