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Le passage par le treizième mois de chômage

  • 27 décembre 1990
  • Dares Analyses N°204
Les chômeurs qui entrent dans leur treizième mois de chômage en janvier 1990 représentent 13 % de leur cohorte d'origine, c'est-à-dire de l'ensemble des demandeurs d'emploi qui se sont inscrits à l'ANPE un an plus tôt.

Les jeunes de moins de 25 ans sortent plus rapidement du chômage que les adultes : ils représentent 38 % du flux des demandes d'emploi enregistrées en janvier 1989 à l'ANPE et seulement 21 % des chômeurs toujours inscrits un an plus tard. Par contre, les chômeurs de plus de 50 ans se maintiennent au chômage plus longtemps : leur proportion, qui était de 6,6 % des inscrits de janvier 1989 a doublé parmi les entrants dans leur treizième de chômage en janvier 1990.

De même, les femmes restent plus longtemps au chômage que les hommes: entre le premier et le treizième mois de chômage, la répartition par sexe des demandeurs d'emploi s'inverse presque exactement (45 % de femmes dans les demandes enregistrées en janvier 1989, 55 % dans les entrants en treizième mois en janvier 1990). 

Les chômeurs qui se sont inscrits pour cause de licenciement se maintiennent également plus longtemps au chômage : ils représentent 40 % des chômeurs passés par le treizième mois d'inscription à l'ANPE et seulement 21 % des demandes enregistrées un an plus tôt.

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