Conditions de travail

Zone Centrale

Les conditions de travail recouvrent les aspects matériels (contraintes physiques, moyens, conditions sanitaires, etc.), organisationnels (temps de travail, rythme de travail, autonomie et marge de manœuvre, etc.), et psychosociaux (relations avec les clients, la hiérarchie et les collègues, sentiment d’utilité, etc.) dans lesquels est exercée l'activité professionnelle. 

Le travail a de nombreux effets, positifs ou négatifs, sur la santé physique et psychique, et c’est son organisation qui peut permettre de l’améliorer ou la fragiliser. Par exemple, avoir les moyens de faire un travail de qualité est facteur de bien-être psychologique ; ou bien, les conséquences négatives du port de charges lourdes sont atténuées si l’organisation donne du temps pour réaliser les bons gestes, limite leur répétition mais aussi s’il existe un collectif de travail sur lequel s’appuyer. 

De mauvaises conditions de travail peuvent engendrer des troubles variés : sentiment de dévalorisation voire dépression, fatigue, usure, troubles musculo-squelettiques ou cardio-vasculaires, cancers, accidents, etc. C’est pourquoi il est nécessaire d’observer les conditions de travail dans toutes leurs dimensions en interrogeant le travailleur lui-même car il en est le meilleur connaisseur. 

Les grandes enquêtes nationales auprès des travailleurs permettent de documenter l’évolution du travail depuis les années 1990, et contribuent ainsi à l’élaboration des outils de prévention nécessaires à l’amélioration des conditions de travail. 
 

 

Toutes les productions sur

Conditions de travail ( 7 résultats )

7 résultats

  • Publication

    Expositions aux contraintes et nuisances dans le travail

    Grâce à l'enquête SUMER 94, on dispose aujourd'hui d'éléments pour évaluer les nuisances auxquelles sont exposés les salariés. Etre exposé ne signifie pas être en présence d'un risque. Les premiers résultats publiés ici concernent uniquement les expositions et non les risques.

  • Publication

    Les absences au travail en 1990

    En 1990, le taux d'absence au travail est identique à ce qu'il était dans les années 70. Il s'élève à 5,3 % et si on y inclut les absences pour congé de maternité, celui-ci passe à 5,9 % . Les ouvriers sont plus souvent absents que les non ouvriers.

  • Publication

    Le travail en équipes en 1990

    La proportion de salariés travaillant en équipes est de 12,5 % de l'ensemble des salariés en 1990 ; elle était de 12,2 % en 1986. La progression amorcée entre 1982 et 1984 se poursuit, mais à un rythme plus faible.