La pénibilité au travail dans les professions de l’économie verte
- 4 juillet 2023
- Revue Travail et Emploi
Les professions relevant de l'économie verte sont aujourd’hui associées à de plus fortes expositions aux facteurs de pénibilité que les autres.
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Les professions relevant de l'économie verte sont aujourd’hui associées à de plus fortes expositions aux facteurs de pénibilité que les autres.
En janvier 2021, parmi les personnes ayant travaillé au moins une semaine depuis le début de la pandémie en mars 2020, 96 % ont conservé leur emploi : 93 % continuent de travailler tandis que 3 % ne travaillent pas du tout et sont en « activité partielle ».
Ce sont plus souvent les établissements de taille moyenne (20 à 199 salariés) qui sont preneurs d'ordres.
Bâtiment, restauration, coiffure : si l’étendue des problèmes de santé rencontrés par les travailleur·ses de TPE est largement invisibilisée, cette invisibilisation est plus prégnante chez les dirigeant·es que chez les salarié·es.
Boulangers, aides à domicile, conducteurs, caissiers... 4,6 millions de salariés du secteur privé ont encouru un risque de contamination durant la crise sanitaire en continuant d’apporter à la population les services indispensables à la vie quotidienne.
En France, hors professions médicales, ce sont 4,6 millions de salariés du secteur privé, appartenant à 17 professions, qui ont continué à travailler sur site durant la crise sanitaire pour continuer à apporter les services indispensables à la vie quotidienne.
L’enquête visait à décrire les conséquences concrètes de la crise sanitaire sur les conditions de travail des actifs occupés et le vécu des individus sans emploi.
Entre 2013 et 2016, 23 % des salariés qui ont changé d’emploi ou de profession ont fortement amélioré leurs conditions de travail, contre 13 % des salariés stables.
En 2016, 8 % de l’ensemble des salariés de France métropolitaine exercent un métier du nettoyage (ou comportant une activité de nettoyage).
Les salariés qui sont en emploi en 2013 et qui présentent une santé altérée sont 83 % à être en emploi trois ans plus tard, contre 89 % des personnes en bonne santé.