Licenciements de salariés protégés de 2001 à 2003 : le motif économique prédominant, toujours et encore
- 19 septembre 2005
- Dares Analyses N°38.3
Le motif le plus souvent invoqué est le motif économique.
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Le motif le plus souvent invoqué est le motif économique.
Le recul est surtout sensible dans les grandes entreprises : la part de jours de grève décomptés dans les entreprises de plus de 500 salariés recule de 49 % en 2000 à 41 % en 2001.
En 2000, les demandes de licenciement de représentants du personnel présentées aux inspecteurs du travail par les employeurs diminuent légèrement par rapport à 1999 (-4 %).
Après la nette reprise de 1999, le nombre de jours de grève dans les entreprises augmente encore de 41 % en 2000, retrouvant un niveau proche de celui enregistré à la fin des années 1980.
Hors fonction publique, le nombre de jours de grève augmente nettement en 1999, pour atteindre 573 560, contre 353 180 en 1998.
En 1998, les demandes de licenciement de représentants du personnel présentées aux inspecteurs du travail par les employeurs diminuent de 20 % par rapport à 1997.
En 1998, fonction publique mise à part, le nombre de jours de grève diminue par rapport à l’année précédente, pour atteindre 353 000, le plus bas niveau observé depuis plus de vingt ans.
Pour la deuxième année consécutive, on a enregistré en 1997 une augmentation du nombre des demandes de licenciement de représentants du personnel présentées aux inspecteurs du travail par les employeurs.
En 1997, fonction publique mise à part, le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève approche, comme en 1996, le demi-million.
Le nombre de jours de grève (hors fonction publique) a atteint, en 1996, moins d’un demi-million.