Les tensions sur le marché du travail au 3e trimestre 2010
- 15 décembre 2010
- Dares Indicateurs N°086
Contrairement aux cinq trimestres précédents, les flux d’offres d’emploi collectées par Pôle emploi sont en légère baisse ce trimestre (-0,9 %).
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Contrairement aux cinq trimestres précédents, les flux d’offres d’emploi collectées par Pôle emploi sont en légère baisse ce trimestre (-0,9 %).
En 2009, la crise économique a provoqué une forte baisse de l’emploi dans de nombreux secteurs et une chute générale des tensions sur le marché du travail.
L’indicateur de tension sur le marché du travail, qui rapporte les offres d’emploi collectées par Pôle emploi aux demandes d’emploi enregistrées par Pôle emploi, se stabilise (+0,3 % sur le trimestre), au deuxième trimestre 2010.
Au 1er trimestre 2010, les nouvelles demandes d’emploi sont moins nombreuses que le trimestre précédent (- 4,0 %).
La part des offres durables (sur contrat de plus de 6 mois) progresse très légèrement et le taux d’écoulement des demandes d’emploi se réoriente à la hausse après six trimestres de baisse.
La croissance de l’offre d’emploi (+4 % entre les semestres allant d’avril à septembre 1999 et 2000) et la diminution du nombre de demandeurs (-12 % entre les deux semestres précédents) se poursuivent.
Au 1er semestre 2000, le volume des offres d’emploi déposées à l’ANPE a continué à croître (+ 10 % par rapport au 1er semestre 1999), tandis que la baisse du nombre de demandes des catégories 1+2+3 s’est poursuivie (-13 % entre juin 1999 et juin 2000).
En 1999, près de 89 000 jeunes ont été recrutés dans le cadre du dispositif « nouveaux services - emplois jeunes », ce qui porte à plus de 205 000 le nombre de jeunes embauchés depuis le lancement du programme.
En ce début d’année 2000, le marché du travail s’est plus spécialement tendu dans certains domaines industriels tels l’électricité et l’électronique, la mécanique et le travail des métaux et dans le BTP, avec une croissance forte (voisine ou supérieure à 40 %) du ratio offres sur demandes enregistrées.
La reprise de l’emploi, associée à l’accélération conjoncturelle de la mobilité professionnelle, a dynamisé la croissance des embauches.