Les emplois aidés dans le secteur marchand en 1989
- 26 juillet 1990
- Dares Résultats N°183
En fin d'année, les mesures destinées aux jeunes représentent ensemble 230 000 emplois, contre 47 000 pour les formules destinées aux adultes.
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En fin d'année, les mesures destinées aux jeunes représentent ensemble 230 000 emplois, contre 47 000 pour les formules destinées aux adultes.
En 1989, la pratique des augmentations individualisées continue de progresser. C'est dans les petites entreprises qu'elle se développe le plus. Celles-ci accordent à l'individualisation totale beaucoup plus de place que les firmes de taille plus importante.
1,7 million de salariés environ se sont rendus aux urnes en 1989, soit 65,4 % des électeurs inscrits. La participation diminue de 1,3 point alors qu'elle n'avait perdu que 0,6 point entre 1985 et 1987.
Entre 1987 et 1989, le nombre d'établissements de 50 salariés et plus ayant au moins un délégué syndical est passé de 18 600 à 17 600, soit un recul de 5,9 %. Les salariés appartenant à ces établissements sont passés de 4 597 000 à 4 347 000, soit une baisse de 5,4 %.
La durée hebdomadaire effective du travail est stable en dehors des mouvements saisonniers. Elle s'établit en moyenne à 39,00 heures pour l'ensemble des salariés, 38,86 heures pour les employés et 39,13 heures pour les ouvriers.
En mai, le nombre des demandeurs d'emploi en fin de mois (inscrits à l'ANPE, catégorie 1) s'élève à 2 480 200 en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une évolution de 0,0 % par rapport à avril.
En 1989, quatre entreprises aidées sur cinq correspondent à des créations nouvelles. Les autres, 17 %, sont des reprises d'entreprises existantes. Cette répartition est quasi-inchangée depuis 1986. 49 % des créateurs s'inscrivent au Registre du commerce et 42 % au Registre des métiers.
En 1989, 43 200 personnes âgées de 55 à 59 ans sont entrées dans les dispositifs généraux de préretraite. Au total, 196 000 bénéficiaires de préretraites de la génération née entre 1930 et 1934 sont indemnisés en fin d'année 1989. Ce nombre a diminué de 3 % sur un an.
À la fin de l'année 1989, 7 000 entreprises représentant 1,4 million de salariés appliquaient un accord d'intéressement. Le montant global est estimé à 7 milliards de Francs pour 1,4 million de salariés bénéficiaires. Le montant individuel moyen s'élevait à 4 930 F (+ 11 %).
En 1989, on a décompté dans les entreprises à peine plus de 900 000 journées individuelles non travaillées (JINT) : 800 000 pour les conflits localisés et 104 000 pour les conflits généralisés. En volume, la conflictualité est donc en recul par rapport à l'année précédente.