Vingt ans d'évolution des conditions de travail
- 3 mars 1994
- Dares Analyses N°46
Au début de la décennie soixante-dix, l'attention se focalise sur les conditions de travail, en particulier celles des ouvriers spécialisés (OS).
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Au début de la décennie soixante-dix, l'attention se focalise sur les conditions de travail, en particulier celles des ouvriers spécialisés (OS).
72 accords ou quasi-accords négociés relevant d'un ajustement des salaires ou d'un " partage de travail " ont été recensés entre l'été 1992 et décembre 1993. Ils visaient surtout à préserver l'emploi en réduisant la masse salariale ou en l'ajustant à une baisse de l'activité.
La dépense pour l'emploi et la formation professionnelle est estimée en 1992 à 262 milliards de francs, soit une augmentation de 7,5 % en francs constants, la plus forte enregistrée depuis dix ans. Les dépenses d'indemnisation du chômage représentent près de 44 %.
Les entreprises ont adhéré massivement à la mesure dès son instauration. En 1988, première année d'existence du CIF, plus de 46 000 entreprises ont déposé une déclaration fiscale dite n° 2048. Plus de la moitié de ces déclarations émanent d'entreprises de moins de dix salariés.
Mise en place en septembre 1992, la réduction des charges patronales de sécurité sociale en cas de transformation d'emploi ou d'embauche à temps partiel a connu un fort développement tout au long de ces derniers mois : avec un rythme de 15 000 nouveaux contrats chaque mois.
La dépense totale consacrée par la Nation (Etat, collectivités territoriales, entreprises et ménages) à la formation professionnelle est passée de 71 à 111 milliards de Francs entre 1987 et 1991, atteignant 1,7 % du PIB.
Après 1989 où la dépense pour l'emploi (DPE) avait diminué de 3 % en francs constants, les années 1990 et 1991 enregistrent chacune une augmentation de près de 5 % de la DPE.
La proportion de salariés travaillant en équipes est de 12,5 % de l'ensemble des salariés en 1990 ; elle était de 12,2 % en 1986. La progression amorcée entre 1982 et 1984 se poursuit, mais à un rythme plus faible.
Aujourd'hui, plus qu'en 1978 et 1984, les salariés interrogés déclarent que leur travail s'accompagne de contraintes et de nuisances.
Six millions de salariés utilisent un ordinateur en 1991.