Les seniors au travail
- 1 août 2017
- Dares Analyses N°050
En 2016, au-delà de 55 ans, les salariés seniors travaillent plus à temps partiel que les plus jeunes. Une petite partie de ce temps partiel recouvre des situations de cumul emploi-retraite.
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En 2016, au-delà de 55 ans, les salariés seniors travaillent plus à temps partiel que les plus jeunes. Une petite partie de ce temps partiel recouvre des situations de cumul emploi-retraite.
Malgré la mise en place en 2003 d’une taxe, alourdie en 2008, sur les préretraites d’entreprise entraînant la rupture du contrat de travail du préretraité, nombre d’employeurs continuent de recourir à ces préretraites dites aussi « maison ».
En 2012, 99 700 salariés ou anciens salariés du secteur privé de 55 ans ou plus sont entrés dans un dispositif public de cessation anticipée d’activité.
L'année 1996 a été marquée par un moindre recours à la préretraite progressive qui contraste avec la forte montée en charge du dispositif observée depuis 1993, et par la forte attraction exercée par le dispositif de préretraite mis en place par l'accord des partenaires sociaux.
En 1995, les dispositifs publics de cessation anticipée d'activité (préretraites ASFNE et préretraites progressives) ont connu un recul, en rupture par rapport aux tendances enregistrées depuis le début de la décennie 1990.
Au total, fin 1994, 210 000 personnes se trouvaient dans l'un des dispositifs publics de préretraite, et 111 000 personnes de 55 à 59 ans étaient inscrits à l'ANPE.
En 1993, le nombre des entrées en préretraites ASFNE s'accroît de 27 %, tandis que les préretraites progressives, sont en quasi-doublement ; les entrées en chômage des personnes de 55 à 59 ans diminuent de 10 %.
Le nombre des entrées en préretraites s'est accru de 22 % en 1991, après une baisse de 19 % en 1990. 175 300 bénéficiaires de préretraites de la génération née entre 1932 et 1936 étaient indemnisés en fin d'année 1991 par l'Unedic pour le compte de l'Etat (FNE).