Les contrats aidés en 2022
- 14 février 2024
- Dares Résultats N° 14
La baisse est plus marquée pour les jeunes (-40 %), même si ceux-ci restent, en 2022, les principaux bénéficiaires de ces dispositifs.
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La baisse est plus marquée pour les jeunes (-40 %), même si ceux-ci restent, en 2022, les principaux bénéficiaires de ces dispositifs.
3,2 millions de salariés, soit deux salariés de bureau sur cinq, travaillent en open space, c’est-à-dire dans un espace de travail collectif où les bureaux ne sont séparés ni par des murs ni par des cloisons, en France en 2019.
3,2 millions de salariés travaillent en open space en France en 2019. Leurs conditions de travail sont globalement moins bonnes que celles des travailleurs en bureau classique. Ils sont davantage exposés au bruit et à la chaleur.
En 2022, 36 % des personnes qui travaillent ont un motif d’insatisfaction vis-à-vis de leur emploi : soit elles souhaitent en changer, soit elles voudraient modifier leur durée de travail, soit elles sont en contrat temporaire sans l’avoir choisi.
En 2022, 77 % des employeurs déclarent qu’ils auraient embauché la même personne sans l’aide.
La question des effets d’aubaine des contrats aidés est récurrente : même en absence d’aide à l’embauche, une partie des contrats aidés auraient été signés par les structures qui y souscrivent.
Destinés en partie à favoriser la création d’emplois, les contrats aidés se heurtent potentiellement à des effets d’aubaine qui limitent leurs effets sur l’emploi.
En 2022, les entrées en emploi franc ralentissent légèrement pour la première fois depuis la mise en place du dispositif, avec 26 400 demandes acceptées pour des salariés résidant en quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
Les personnes d’origine maghrébine sont moins souvent recontactées par les recruteurs, elles connaissent un risque de chômage plus fort et elles déclarent plus souvent qu'un emploi leur a été injustement refusé.
En France, en 2019, 37 % des salariés ne se sentent pas capables de tenir dans leur travail jusqu’à la retraite. L’exposition à des risques professionnels – physiques ou psychosociaux –, tout comme un état de santé altéré, vont de pair avec un sentiment accru d'insoutenabillité du travail.