Les entreprises et la VAE : quels usages collectifs du dispositif ?
- 29 octobre 2008
- Dares Analyses N°44.4
La validation des acquis de l’expérience (VAE) a été instituée par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002.
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La validation des acquis de l’expérience (VAE) a été instituée par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002.
En 2006, 48 000 candidats se sont présentés devant un jury en vue de l’obtention, par la voie de la VAE, de tout ou partie de plus de 700 titres ou diplômes délivrés par les certificateurs publics.
Quatre candidats sur dix jugés recevables en 2005 à la VAE pour les titres et diplômes de niveau V ont obtenu une certification complète un an et demi après.
En 2005, les candidats jugés recevables à la validation des acquis de l’expérience (VAE) pour les titres et les diplômes de niveau V (niveau CAP, BEP) étaient en très grande majorité des femmes se présentant à des certifications dans le domaine sanitaire et social.
Entre mai 1998 et mai 2003, 1 700 000 actifs âgés de 18 à 65 ans ont accédé à une formation débouchant sur une certification, soit 6 % des actifs ayant achevé leurs études initiales depuis au moins cinq ans.
Les entreprises sont soumises à des obligations légales de financement pour former leurs salariés.
Le congé individuel de formation (CIF) est un droit des salariés à suivre une formation de leur choix, tout au long de leur vie professionnelle, en bénéficiant d’une prise en charge totale ou partielle de leur rémunération et des coûts de formation.
Fin 2005, 500 000 personnes avaient obtenu un certificat « Naviguer sur Internet » (NSI) validant ce module.
Un état des lieux des mécanismes qui jouent au détriment de l’accès des moins qualifiés à la formation. Ces mécanismes sont multiples et varient selon l’environnement institutionnel propre à chaque catégorie considérée : salariés, demandeurs d’emploi, jeunes...
L’analyse des réponses jusqu’à mars 2003 montre que le CIE est efficace du point de vue du retour à l’emploi et de l’amélioration du niveau de vie, alors que les CES et les SIFE n’améliorent pas la situation des bénéficiaires par rapport aux trajectoires des témoins.