Risques du travail : post-enquêtes SUMER 2009
- Le 12 décembre 2012
9 résultats
L’enquête « Santé et itinéraire professionnel » (SIP) a pour objet les interactions entre le travail, l’emploi et la construction ou l’altération de la santé, en prenant en compte les décalages temporels.
De 1994 à 2003, dans le secteur privé, l'intensité du travail a augmenté tout comme les marges de manœuvre, tandis que les expositions aux contraintes physiques dans le travail ont reculé.
Plus d’un tiers des personnes de 50 à 59 ans déclarent avoir été exposées au moins quinze ans à une pénibilité physique.
Les salariés des sous-traitants ont en moyenne davantage de contraintes que ceux des donneurs d’ordres en ce qui concerne les horaires et les rythmes de travail.
La manutention manuelle de charges est une contrainte physique fréquente : elle touche près de quatre salariés et six ouvriers sur dix. Cependant, pour les deux tiers des salariés exposés, il s'agit seulement d'une tâche occasionnelle.
Plus d'un salarié sur quatre et un ouvrier sur deux, connaissent des contraintes articulaires pendant leur travail : gestes répétitifs à cadence élevée ou position forcée d'une ou plusieurs articulations.
Dans le secteur privé et la partie du secteur public enquêtée ici, près de six millions de salariés appartenant à 33 800 établissements de 50 salariés ou plus auraient dû, en 1993, bénéficier d'un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Un salarié sur quatre subit des nuisances sonores pendant son travail. Les ouvriers sont les plus fréquemment et les plus longuement exposés au bruit, exposition qu'ils cumulent alors souvent avec d'autres contraintes physiques.