Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre : enquête trimestrielle
- 10 avril 2024
L'enquête Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre (Acemo) permet notamment de calculer les évolutions des salaires.
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L'enquête Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre (Acemo) permet notamment de calculer les évolutions des salaires.
En 2019, moins de la moitié des établissements ont un document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) à jour. Le DUERP ainsi que les mesures de prévention sont plus fréquents dans les secteurs d’activité où les salariés sont le plus exposés.
9 jeunes sortants de la voie professionnelle sur 10 sont exposés à au moins un risque physique ou chimique sur leur poste de travail, et 6 sur 10 à trois de ces risques ou plus, en 2017.
Les métiers les plus concernés sont les caissiers, les agents d’entretien, les ouvriers du bâtiment, des industries de process et de la manutention.
Les professions relevant de l'économie verte sont aujourd’hui associées à de plus fortes expositions aux facteurs de pénibilité que les autres.
En 2020, le salaire brut mensuel moyen en équivalent temps plein (EQTP) d’un salarié couvert par une convention collective du privé s’élève à 3350 euros. Net de tous prélèvements sociaux, il atteint 2 556 euros, en hausse de 3,2 % en euros constants par rapport à 2019.
Les expositions aux gaz d’échappement diesel restent depuis 2003 celles qui touchent le plus grand nombre de salariés. Les expositions à la silice cristalline et à l’amiante, parmi les plus dangereuses, sont toujours présentes. Le formaldéhyde est quant à lui utilisé dans de nombreux secteurs.
En moyenne en 2017, 11 % des salariés, soit 2,7 millions de personnes, sont exposés à au moins un produit chimique cancérogène.
L’enquête visait à décrire les conséquences concrètes de la crise sanitaire sur le vécu du travail pendant la crise sanitaire Covid-19 (2022).
En janvier 2021, parmi les personnes ayant travaillé au moins une semaine depuis le début de la pandémie en mars 2020, 96 % ont conservé leur emploi : 93 % continuent de travailler tandis que 3 % ne travaillent pas du tout et sont en « activité partielle ».