Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre pendant la crise sanitaire Covid-19 en avril 2021
- 31 mai 2021
- Covid-19
2,7 millions de salariés en activité partielle en avril 2021, soit une hausse de 13 % sur un mois.
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2,7 millions de salariés en activité partielle en avril 2021, soit une hausse de 13 % sur un mois.
Pour 11 % des actifs occupés, les conditions de travail se dégradent nettement et les risques psychosociaux augmentent sensiblement. Les télétravailleurs sont surreprésentés dans ce groupe : ils sont 41 % contre 30 % en moyenne.
54 % des travailleurs ont eu une relative stabilité des conditions de travail par rapport à l’avant-crise sanitaire et 32 % ont eu des conditions de travail en partie dégradées.
En juillet 2020, un an après leur sortie d’études à l’été 2019, 65 % des apprentis ont un emploi salarié dans le secteur privé en France, contre 62 % en janvier 2020, 6 mois après la sortie.
La deuxième édition de l’enquête Acemo spéciale Covid, réalisée par la Dares avec l’appui de l’Insee, a interrogé les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole entre le 1er et le 12 mai 2020, sur leur situation à fin avril.
Cette étude dresse un panorama de différents systèmes d’assurance chômage en vigueur au 1er janvier 2015 dans une partie des principaux pays de l’OCDE (France, Etats-Unis, Royaume- Uni, Allemagne, Irlande, Suède, Danemark, Pays-Bas, Autriche, Belgique, Italie, Espagne).
Les conditions de travail des salariés sont très variables d’un métier à l’autre.
Lorsque la durée d’indemnisation est portée de 7 à 15 mois, la part d’allocataires qui ont repris un emploi pendant les 10 premiers mois de chômage diminue de l’ordre de 6 points et la stabilité de l’emploi retrouvé et le salaire versé ne sont pas significativement améliorés.
17 % des salariés déclarent être l’objet d’un comportement systématiquement hostile de la part d’une ou plusieurs personnes dans leur travail.
Les femmes sont davantage exposées que les hommes au « job strain », une situation à risque pour la santé, où les marges de manœuvre individuelles ne permettent pas aux salariés de faire face aux exigences qu’ils ressentent dans leur travail.