D’après leurs conditions d’emploi, on peut distinguer trois types d’emplois à temps partiel. 30 % des emplois à temps partiel, dits « courts », cumulent des facteurs de précarité. Ces emplois sont caractérisés par des durées de travail hebdomadaires réduites (souvent inférieures à 15 heures) et davantage de contrats à durée limitée (contrat à durée déterminée, intérim ou saisonnier). 29 % des temps partiels sont « atypiques », occupés par des salariés travaillant plus souvent le samedi, le dimanche, le soir ou encore la nuit de manière régulière. Enfin, 41 % des emplois à temps partiel peuvent être qualifiés de « stables ». Ces emplois sont en contrat à durée indéterminée, ont des durées hebdomadaires de travail majoritairement supérieures à 24 heures et s’exercent peu en horaires atypiques.
Les femmes, les jeunes et les seniors sont particulièrement concernés par le temps partiel. 31 % des femmes, 24 % des jeunes de moins de 26 ans et 28 % des salariés de 55 ans ou plus occupent un emploi à temps partiel. Les femmes sont surreprésentées parmi les temps partiels « stables » pour les plus qualifiées ou « atypiques » pour celles qui le sont moins. Les jeunes de moins de 26 ans occupent surtout des emplois à temps partiel « atypique » ou « court » en fonction de leur situation matrimoniale et de leur niveau de diplôme. Les seniors se répartissent entre temps partiel « stable » et « court », notamment selon leur profession.
Dans la fonction publique, les salariés à temps partiel occupent un peu plus souvent des temps partiels dits « courts » (36 % contre 30 %). Néanmoins, comparés à ceux du secteur privé, les salariés à temps partiel dans la fonction publique – y compris à temps partiel « court » – ont une ancienneté moyenne plus importante.
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