Les « dépenses ciblées » en faveur du marché du travail s’élèvent à 46,7 Md€ en 2011, soit 2,3 points de PIB. Après deux années de forte hausse du fait du plan de relance (2009-2010) destiné à contrer les effets de la crise économique, ces dépenses se replient (-9% en euros constants), à un niveau proche de celui d’avant 2009 (2,2 points de PIB en moyenne sur 2006-2008). Les dépenses d’indemnisation au titre du chômage en constituent 60 %, loin devant les aides à l’emploi -principalement les contrats aidés- (14 %), la formation professionnelle des demandeurs d’emploi (15 %) et les moyens consacrés au service public de l’emploi (11 %).
Les « dépenses générales » en faveur de l’emploi et du marché du travail atteignent 38,6 Md€ en 2011, soit 1,9 point de PIB, dont 21 Md€ au titre des allégements généraux de cotisations sociales ciblés sur les bas salaires et 5 Md€ en faveur des heures supplémentaires. S’y ajoutent essentiellement les dépenses au titre des incitations financières à l’emploi (prime pour l’emploi et RSA « activité ») et des mesures en faveur de l’emploi dans certains secteurs d’activité ou dans certaines zones géographiques. Le montant des dépenses générales a diminué de 7 % en euros constants par rapport à 2010.
À la lisière de ces politiques en faveur de l’emploi et du marché du travail, certaines dépenses sociales (minima sociaux dont le RSA « socle » principalement) représentent en sus 15 Md€ en 2011.
Enquête / source
Autres éditions
-
Dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2020
- 27 avril 2022
- Dares Résultats
-
Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2019
- 24 août 2021
- Dares Résultats
-
Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2017
- 10 octobre 2019
- Dares Résultats