Les primes et compléments de salaire, et les heures supplémentaires ou complémentaires, en constituent la majeure partie : 15,5 % de la rémunération brute totale. L’épargne salariale et les autres éléments de rémunération contribuent respectivement à 3,4 % et à 1,2 % de celle-ci.
La structure des rémunérations varie fortement selon le secteur d’activité et la branche professionnelle. La taille de l’entreprise a aussi un impact important. Plus l’entreprise est grande, plus les salariés perçoivent des compléments de salaire sous forme de primes ou d’épargne salariale. En revanche, les heures supplémentaires et complémentaires sont plus fréquentes dans les plus petites entreprises, de 10 à 19 salariés.
En 2016, la part variable de la rémunération retrouve le niveau enregistré avant la crise (20,1 % en 2008). Les éléments variables ayant le caractère de salaire (primes et compléments de salaire, heures supplémentaires et complémentaires) se redressent depuis 2013 tandis que le poids de l’épargne salariale reste stable. En moyenne sur la période 2013-2016, la part variable dans la rémunération brute totale s’est établie à 19,6 %, contre 19,0 % sur la période 2009-2012.
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