Une politique de branche en matière de formation professionnelle est en train de se dessiner à travers de la définition d’orientations prioritaires, de publics « cible », à travers la prise en compte du contexte propre à la branche pour adapter les dispositifs ou les procédures. Les « indices » d’une telle évolution sont à rechercher du côté des orientations exprimées dans les préambules des accords, des choix relatifs aux publics et actions considérés comme prioritaires, ainsi que des choix relatifs à l’affectation des fonds.
Cependant l’hypothèse selon laquelle la régulation de la formation professionnelle par les branches est de nature à contribuer au développement des qualifications, faciliter l’accès à la formation des salariés disposant des plus bas niveaux de qualification, fluidifier le marché du travail etc. ne se confirme pas en totalité (Chapitre 1 Émergence de politiques de branche, à travers le contexte, les orientations prioritaires, les publics).
La négociation de branche transpose les procédures visant à permettre la professionnalisation des salariés tout au long de leur vie. Elle s’est saisie du nouveau contrat de qualification visant à faciliter l’insertion dans l’emploi des jeunes et des demandeurs d’emploi En outre, à travers la déclinaison au sein de la branche de la période de professionnalisation, la question posée aux négociateurs de branche n’était plus seulement d’apporter une réponse à des demandes ponctuelles de formation mais de mettre en œuvre des politiques.
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