Leur bien-être psychologique s’est lui aussi amélioré. Cependant, ceux qui ont changé d’emploi ou de profession sont également un peu plus nombreux (17 % contre 15 % des salariés stables) à voir leurs conditions de travail se dégrader.
Quitter l’industrie ou la construction réduit l’exposition des salariés à des contraintes physiques, tandis que ne plus travailler dans les secteurs des services limite l’insécurité socio-économique.
Pour les salariés qui ne changent pas d’emploi, la survenue d’un changement organisationnel est associée à un fort risque de dégradation des conditions de travail et de la santé entre 2013 et 2016. Ce risque est bien moindre lorsque les salariés ont été bien informés et qu’ils ont pu participer aux décisions concernant le changement.
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