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Entre 2000 et 2012, forte hausse des embauches en contrats temporaires, mais stabilisation de la part des CDI dans l'emploi

En 2012, 87 % des salariés du secteur concurrentiel ont un contrat de travail à durée indéterminée, 3 % sont intérimaires et 10 % sont en contrat à durée déterminée.

Alors qu’elle avait baissé de 8 points entre 1984 et 2000, la proportion de salariés en CDI a peu varié de 2000 à 2012. Cependant, sur la même période, la part des contrats temporaires (intérim et CDD) dans les embauches a augmenté et leur durée moyenne a nettement baissé. De début 2000 à fin 2012, le nombre de déclarations d’intention d’embauche en CDD a progressé de 76 % et le nombre de missions d’intérim de 14 %, tandis qu’hors titulaires de la fonction publique, le nombre de déclarations d’intention d’embauche en CDI n’a augmenté que de 4 %. Fin 2012, la durée moyenne des missions d’intérim est de 1,7 semaine contre 2,0 semaines à la mi-2001 et seulement 21 % des intentions d’embauche en CDD concernent des CDD de plus d’un mois, contre 37 % début 2000.

La part des contrats temporaires, comme leur durée, est très variable d’un secteur à l’autre. Toutefois, l’industrie et la construction se caractérisent par un recours plus fréquent à l’intérim et le tertiaire par un recours plus fréquent aux CDD. Les jeunes salariés et les professions peu qualifiées sont les plus concernés par les contrats temporaires. En 2012, pour les 15-24 ans, ces contrats représentent la moitié de l’emploi salarié concurrentiel et la très grande majorité des intentions d’embauche et missions d’intérim. Les contrats temporaires sont aussi fréquents dans la fonction publique que dans le secteur privé.