Parmi eux, un tiers n’est pas éligible à l’assurance chômage, un autre tiers cumule salaire d’activité et allocation chômage tandis que le dernier tiers dépasse les seuils de cumul (salaire ou volume horaire mensuels trop élevés). Si l’activité réduite a été pensée comme un tremplin vers l’emploi, un certain nombre de demandeurs d’emploi y ont recours de façon récurrente.
L’analyse des trajectoires des demandeurs d’emploi indemnisables ayant exercé une activité réduite entre 2012 et 2014 fait apparaître sept modes de recours à l’activité réduite. Dans les trois quarts des cas, elle est utilisée de façon ponctuelle. Cependant, un quart des trajectoires présente un recours fréquent et prolongé à l’activité réduite. Dans ce cadre, elle intervient, dans 8 % des cas, après une longue période de chômage pour assurer un complément de revenu, alors que l’allocation chômage est très faible. L’activité réduite est aussi utilisée, dans 6 % des cas, de façon intense et régulière, pour des trajectoires professionnelles proches de l’intérim et de l’intermittence, reflet des mutations du marché du travail.
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