Le principal motif évoqué par les employeurs pour expliquer leur recours à ces contrats de très courte durée est le remplacement d’un salarié absent. Afin de pourvoir leurs emplois en CDD d’un mois ou moins, 74 % de ces établissements font appel à d’anciens salariés (enquête Offre d’emploi et recrutement (Ofer 2016). D’ailleurs, près de 60 % d’entre eux disposent d’un vivier de personnes travaillant régulièrement pour eux en contrats très courts.
Le temps consacré à la recherche et à la sélection des candidats est souvent relativement court, puisque 27 % des recruteurs y consacrent moins d’un jour, et la moitié quatre jours au plus. 57 % des établissements fortement utilisateurs de contrats très courts enchaînent fréquemment ces contrats avec la même personne, alors que cette part n’est que de 24 % pour l’ensemble des établissements utilisateurs de ces contrats. Les contrats de très courte durée concernent plus souvent des postes de manœuvres et d’ouvriers spécialisés ou d’employés et de personnels de services.
Après un CDD d’un mois ou moins, seuls 21 % des établissements déclarent proposer fréquemment à leurs salariés un CDD plus long, et 16 % un CDI. Les employeurs fortement utilisateurs de contrats de très courte durée sont plus susceptibles de poursuivre la relation d’emploi avec leurs salariés sous ce type de contrat que ceux qui y recourent moins fréquemment.
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Enquête / source
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